Nom : Egid
Prenom : Valerian
Age:21 ans
Sexe: masculin
Type de dons : Divergence mentale (impossible donc, de lui imposer une volonté quelconque), télépathie de façon aléatoire et télékinésie légère.
Classification de la mutation : Defictis Sano
Signes particuliers : Euh… en dehors de la folie partielle, de la mutation et des dons télépathiques, rien de bien méchant.
Descriptions psychique :
A travers la lourde vitre renforcée, la psychiatre l’observait. Le garde posa le dossier devant elle. Il put lire son nom sur la couverture : « Valerian Egid ».
« Monsieur Egid, comment définiriez vous votre problème ? »
La voix de son patient était fiévreuse, hésitante :
« Il… Il y a des voix dans ma tête… Elles chantent, chantent… Il faut qu’elles partent… Je ne veux pas qu’elles partent, leur chant est beau, il m’emplit l’esprit et m’apaise… Leur chant me coupe du reste du monde… Je veux vivre… Il faut qu’elles partent, j’oublie… Des voix dans ma tête… Ou est Marie..? Docteur, je voudrais voir ma sœur, où est-elle ? »
« Plus tard, Monsieur Egid, vous me parliez de votre problème »
La voix du jeune homme était différente à présent, plus présente, et presque amusée. C’est avec un ton dégagé et sans animosité qu’il poursuivit :
« Oh, oui, les voix. Ils disent que c’est un état avancé de schizophrénie, mais je ne les crois pas. Qui êtes-vous, tous, pour juger de qui est fou et de qui ne l’est pas? Qu’est-ce qui vous dit que ce n’est pas nous autres qui sommes sensés et vous, derrière ces vitres de plexiglas qui débloquez ? »
« Votre voix a changé, qui êtes-vous à présent ? »
« Je… Vous le savez très bien, qui je suis. Ne jouez pas aux devinettes avec moi. »
Il tenta de relire son nom sur la couverture du dossier, mais la main de la psychiatre le cachait.
« Vous vous nommez Valerian Egid. Du moins est-ce le nom que vous nous avez donné lorsque l’on vous a retrouvé », soupira la jeune femme, « Et vous souffrez à la fois de schizophrénie, d’amnésie, d’aphasie et de divergence mentale. Votre psyché est un véritable sac de nœud M. Egid, je suis navrée de vous annoncer que vous allez devoir rester ici un bon moment. »
« Je n’ai rien fait de mal, répliqua-t-il peiné, je n’ai jamais fait de mal à personne… »
« Non, c’est vrai, mais dans votre état, vous êtes un danger potentiel et selon le règlement vous devez rester enfermé. Je suis désolée, sincèrement. »
« Vous n’y êtes pour rien, docteur, répondit-il d’une voix triste. Pour rien… »
« Je pense que d’ici deux trois jours, vous pourrez recevoir des visites. Je préviendrai votre sœur, si vous le voulez bien ?»
« Ma sœur ? Je n’ai pas de sœur !»
« Mais… »
Elle ne finit pas sa phrase. Elle voyait bien que son patient s’était déconnecté, qu’il avait coupé les ponts pour retourner à son monde intérieur. Elle soupira, saisit le dossier, et s’en fut. Le garde ferma la porte derrière elle. Dans le noir, Valerian chantait.
Descriptions physique : Fichiers d’archives de l’Hôpital Psychiatrique Victor Hugo, année 3497 patient Valerian Egid [Transféré]:
Taille : 1m 80
Poids : 57 kg
Couleur des yeux : Or
Couleur des cheveux : Brun sombre tirant sur le bleu.
Longueur des cheveux : Jusqu’aux épaules note : a couper si tendances suicidaires
Signes particulier : Cicatrices de nature inconnue dans le dos. D’après les médecins, une matraque électrifiée pourrait en être la cause, à condition que le cran de limite est été trafiqué.
Expressions : Variantes. Visage souvent fermé, parfois souffrant sans raison apparente. Expressions du visage inqualifiables malgré le concours de plusieurs spécialistes qui tombent d’accord sur un point cependant : le patient est ailleurs.
Attitude : Le patient se tient droit, contrairement à ce qu’indiqueraient ses expressions. Il garde souvent les bras autour de lui, comme s’il avait froid, même exposé à des températures chaudes. Réaction de fuite face à la violence. Réaction de refus face à excitation d’ordre sexuel. Réaction de révolte face à la cruauté.
Tics : Position des bras, triturage (probablement névrotique) de ses cheveux
Votre vie avant : Valerian ouvrit les yeux. Ou était-il? Il ne reconnaissait pas cet endroit… Des murs gris l’entouraient, sur l’un d’eux se trouvait une large porte en acier qui ne semblait avoir été conçue que pour être fermée. Il se redressa et prit a tête entre ses mains. Quand avait-il été conscient pour la dernière fois? La dernière fois, c’était en face de la psychiatre. La fois d’avant… Il était encore à l’air libre. Il était avec ses amis, c’était l’anniversaire de Louis, ils étaient allés écouter de la musique dans l’audiothèque et puis il y avait eu un cri et… Sa mémoire lui faisait défaut. Des bribes de son passé lui revenaient : le visage de ses parents, son chat dont il n’avait toujours pas retrouvé le nom, ses amis qu’il parvenait à nommer presque tous, la musique... La musique lui revenait. Les voix s’étaient arrêtées, ce devait être pour ça qu’il était réveillé. Sa vie d’avant lui revenait, de plus en plus claire. Une enfance heureuse, éduqué en futur « génie logistique », alors qu’il avait douze ans, les voix commencèrent à apparaître. Ce ne fut d’abord qu’un bourdonnement mélodieux, qui s’intensifia peu à peu. Là commencèrent les pertes de conscience. Puis, alors qu’il avait dix-sept ans, cet après-midi en compagnie de ses amis, ce cri, et… Les voix. Il savait qu’il avait rêvé durant la période séparant le cri de l’entrevue avec la psychiatre et même durant la période entre l’entrevue et son éveil ici, mais ne pouvait pas mettre le doigt sur son rêve, comme si ce dernier cherchait volontairement à lui échapper… Mais il savait que c’était ce rêve qui l’avait maintenu en vie. Il contempla le dos de ses mains, puis, mut par un réflexe, serra ses bras contre lui, comme pour réprimer un frisson. Il s’aperçut avec horreur que son nom lui échappait.
Les raisons de votre emprisonnement : Troubles mentaux graves et d’origines comme de nature inconnue, parmi lesquels schizophrénie, névrose, etc.
Comment avez vous connu Sanatoria : C’est la ch’tite Luna (dont j'ignore le pseudo ici) qui m’a filé le lien
Mer 30 Mai - 6:21
