Kashi s'était effondrée au sol, la dose que lui avait mis le médecin l'avait complétement endormi, du moins en apparence, car ceux-ci aimaient une chose, et une seule : torturer leurs 'malades' ainsi leur dose n'endormait pas l'esprit pour que le deficis puisse bien voir ce qu'on allaitr lui faire souffrir.
Un médecin la pris et l'emmena, la trainant a terre, mais kashi ainsi que Mirahil souriaient intérieurement. Elles étaient parties ... loin très loin ... dans leurs rêves. Et si l'un des deux soignants aurait regardé dans les yeux du malade, il aurait vu bien des mirages, ou plutôt il n'aurait rien vu, l'homme qui torture ne voit pas les rêves. Il aurait juste vu un vide, une absence, une fille qui s'était arreter de pleurer, qui s'était enfui dans un autre monde. Celle-ci s'imaginait sur un grand cheval, immense et blanc. Mirahil elle galopait sur un destrier noir, un géant qui roulait ses yeux pleins de sang. Le galop étheré et le fou jeu de la nuit et du jour, une course sans fin, sans but ni rage. Deux personnes, deux chevaux vivant leurs vies comme il se doit, une vie et pas un mort en sursis, une vie puissante et intense. Image parfaite de ce qu'elles étaient, deux femmes dans la même ame, deux femmes au même rêve, la vie et la mort, le ying et le yang. Mais un ying et un yang brulant, une lutte entre deux êtres, la violence de leur torture et la pulsion de leur ame. Mirahil et Kashi n'était qu'une seule personne extérieurement, c'était ainsi qu'on les voyait, c'était ainsi qu'on regardait ses yeux voirent sans écouter la moindre parole de la femme devant eux, des femmes devant eux. Qu'ils cherchent, infirmiers médecins gardiens, ils ne trouveraient rien, rien qu'une ombre, qu'un non su ou qu'une ordonance sans sens. Qu'ils cherchent longtemps, très longtemps dans cette optique et seul le vent leur repondra pour sourire de leur deconvenues. Ou qu'ils cherchent en écoutant ce qu'elle avait dit, ce qu'ils ne feront pas, et ils trouveront peut-être, peut-être pas.
La culpabilité de Kashi repris le dessus, rien qu'une seconde, une toute petite seconde qui brisa tout, enfermé dans ses rêves, elle vit venir le cauchemar. Elle remonta quelques années auparavant ou peut-être juste quelques mois, elle avait perdu toute notion du temps. Elle se vit près d'un homme très beau, un homme jeune magnifique qui la regardait droit dans les yeux, elle vit le sang sur son corp, ce corp qui ne ressemblait plus a rien, et trop peu de sang. Elle vit dans ses yeux ce qui venait de se passer, dans la douleur, la souffrance et la haine de ces pupilles. L'homme avant de mourir esquissa un sourire, lui, il avait compris. Alors avec ses derniers lambeaux d'ame il lui murmura "Tue-la.". Et puis la mort viens blanchir les yeux de l'homme, et Kashi s'écroula sur ce corps sans vie. kashi revit la mort de cette homme, elle revit sa douleur et sa haine, elle revit ce qu'elle haissait le plus au monde.
Ses yeux se remplirent de larmes avant qu'elle ne les ouvre, elle retomba dans un monde étrange et blanc. Un visage était penché sur le sien, elle sentit la douleur de ses bras endolories et senties la marque que les mains brutes de l'homme avait laissées. Mais ses larmes n'étaient pas des larmes de douleur, ou tout du moins de douleur physique. Malgré la dose de médicament elle réussit à parler, non pour supplier mais presque pour obéir, une voix résolu et menacante.
"Tuez moi, tuez moi."