La prison, mon refuge

Et la lumière fut....éteintes a jamais, close pour toujours.
Lumière si forte, si chaude, rayons si beaux, si précieux, chaleur si douce.
Oh! toi belle astre jaune or
Oh! toi astre enflammé
Regret, frustration, colère voilà ce qu'elle ressentait dans son coin sombre. Le temps était suspendue dans un air de mélancolie et de cris, des cris provenant des salles voisines car depuis quelques années, elle ne poussait plus aucun cri. Elle subissait attendant son heure avec impatience, elle rigolait quand un medecin plantait une éguille dans son bras, elle jubilait quand on la faisait dormir pour apprendre a mieux la connaitre.
Les voix de la lacheté de l'homme sont impénétrables!
Le soleil? elle ne connaît pas, la mer? jamais entendu parler, le sable, la terre, l'herbe tout ceci est inconnu pour elle, si ce n'est ce qu'elle a pu voir sur certaines photos avant d'être mise en boite.
OUi OUI !! en boite vous avez bien lu, cette Defictis passe ses journée dans une boîte de hautes technologie, elle n'en sort qu'anestésié ou morte!
C'est ce qu'on lui a dit et on ne lui ment jamais apparemment, quand on lui a dit que lui tirer dessus cela faisait mal, elle n'y a pas cru mais si cela fait mal, surtout quand tout vos bras ne peuvent pas amortir la chute.
Dans cette boite, il y a un rectangle au niveau des yeux qui lui permettent de regarder face a elle, elle peût parler aussi mais s'y prette rarement de toute façon.
Son regard de braise s'ouvre comme un linceul et elle passe en revue tout ceux qui sont toujours là, des medecins affreux qui se ressemblent tous et qui sont concentré sur leurs tâches. Il évoluent a quelques mètres d'elle mais elle ne peut les toucher de toute façon, ils sont protégés par une vitre. depuis bien longtemps elle a su écouter les bruits et elle a distinctement entendu la voix de tahar parlait de rebellion et de clé perdue. Si il savait.... parce qu'elle, elle sait tout de cette prison, elle en est la première de toute façon.
Elle connaît aussi Tahar, personnages qu'étrangement elle ne deteste pas, bien au contraire, elle considère presque comme une sorte de père adoptif et cela il le sait.
Le directeur de la prison est un mentor pour elle et tout ce qu'il a pu lui faire ne compte pas vu qu'elle en a tiré profit de toute façon.
La demoiselle se ravit quand elle pense que ...jamais il ne lui arrivera quelque chose.

Car elle est la plus puissante de tous....

Narcissique? non par forcément, juste un peu dérangé... c'est ce qu'elle vous dira avant de gentillement vous étranglez de sa main enfin d'une de ses mains; Lucie sait qu'il a eu un problème et elle en ai plus que ravie, elle sait que bientôt elle va pouvoir aller jouer avec tous ses copains et que bientôt elle pourra se venger a sa façon pour ce qu'ils lui ont fait.

Mais qui? les medecins?

un bruit mettalique se fit entendre ce qui fit sursauter la pauvre chose dans sa boite, un rêve encore? Lucie soupira avant d'ouvrir son regard de braise...

Le medecin avait plus ou moins été escorté par deux gardiens car il avait gentillement assomer les deux bouriques qui le suivait.
Decontenancé et extrêment nerveux il avait courrut en vitesse se réfugier dans l'ascenseur qui sans qu'il le veuille l'avait descendu a deux étages plus bas. La porte s'ouvrit et une lumière intense aveugla le medecin qui ferma les yeux une minute.
Comment avait-il pu oublier cet endroit, depuis plus de six mois il n'y était pas descendu mais d'un coup il se rappela tout.
Ici on se servait de defictis pour en faire des cobayes et les expérimentés comme des souris de laboratoire. D'ailleurs en parlant de cela, il entendit un cri aigu provenir de derrière une porte.
Presque par instinct ou pur curiosité il se colla contre la porte avant de l'ouvrir légèrement. Il se retrouva face a une sorte de boite en forme humain, ou une espèce de chose vivait dedans.
"Lucie"

Lucie, la petite Defictis, il ne l'avait pas vu depuis son arrivée içi mais vu la taille de la boite, elle avait du grandir suffisamment pour être devenu une femme. Le cri ne venait pas d'elle, a moins qu'elle ne cache son jeu.
Le medecin s'approcha de la boite et se mit a parler.

- Lucie? tu m'entends?

Une voix plus que féminine lui répondit et le mdecin sentit un frisson parcourir son dos. Elle était donc en vie la petite fille avec ses cornes.
Le medecin cessa de parler et se mit a réfléchir, avant de partir il ferait ses adieux a Tahar de la plus belle des façons.
En libérant cette femme, celle qui était sois disant la plus dangereuse de toute la prison.
Un petit sourire apparut sur les lèvres du medecin qui farfouilla a gauche a droite avant de trouver un bouton poussoir. Il l'actionna et comme dans un film, une légère fumée sortit de la boite avant qu'elle ne s'ouvre complètement tout en se penchant a l'horizontal.
La boite descendit de son perchoir et le medecin resta sur ses gardes en voyant une main sortir, une main féminine....

- Lucie viens avec moi je viens de te libérer

Le medecin était perdu entre peur et joie de pouvoir jouer un sale tour a Tahar. Il raménerait Lucie en haut et ensuite il dirait la vérité au Defictis.

Qu'est ce qu'il pouvait parler celui là, Lucie perdit vite son calme et sa léthargie surtout quand la boite s'ouvrit enfin..elle savoura son retour a la vie et sans aucune gène, elle se releva apparaissant en tenue d'Eve.
Son regard rosie et frois s'attarda sur le pauvre medecin dont elle sentait déjà les prémices de la mort. Alors on l'avait libérer pour une mission? ou juste pour qu'elle puisse un peu s'amuser?
Lucie porta sa main a son corps s'apercevant par la même occasion qu'elle était nue, devant ce spectacle le medecin semblait bavé mais un regard suffit pour que celui ci ravale sa salive perverse.
La jolie demoiselle prit au loin une sorte de blouse blanche et elle l'enfila en vitesse refermant soigneusement les boutons de son nouveau vêtement.
Lucie fit quelques pas et une fois arrivée face au medecin elle lui posa quelques questions.

- Pourquoi? comment? que dois je faire?

Libérer une femme comme elle, un danger pour les gardiens et les medecins, pourquoi faire cela?
Lucie s'interrogeait mais n'eut pas vraiment de réponse puisque le medecin l'entraina vers la cantine.
ON entendait du bruit et des cris, sans doute une grande dispute avait elle éclaté si c'était le cas.. la defictis attendrait que tout se calmer car elle n'avait pas l'intention de se mettre au milieu sans savoir qui était le coupable..
Tout en suivant le medecin Lucie lui adressa des mots..

- Tu ne sais même pas pourquoi tu m'as rendu la liberté mais moi je sais ce que je vais en faire. Tu n'aurais peut être pas du faire cela, peut être que tu aurais du rester seul dans ta haine plutot que de libérer une personne telle que moi. Qui c'est tu le regretteras peut être ...

Arrivé a l'ascenseur, un de ses nombreux bras translucide appuya sur le bouton et tous les deux montèrent vers le paradis.

la cantine