Réveil en enfer

Le goût du sang, la vie qui s'en va dans chaque flot carmin, la ojuissance de se sentir si puissant... Puis, la douleur, la fuite et... Et plus rien. Le noir. Une forme allongée sur le lit étroit gémit alors qu'elle reprenait conscience doucement, péniblement. La bouche pateuse, l'esprit en vrac, le jeune homme tenait tant bien que mal d'émerger des ténèbres. Et y parvint. Un oeil bleu s'ouvrit, puis un deuxième. Incertain, il se redressa et regretta aussitôt son geste en sentant une douleur fulgurante irradier dans son épaule gauche. Sans oublier un magnifique mal de tête qui lui enserrait les tempes comme dans un étau. Il fallait qu'il se rappelle...

Il s'appelait Aleksei Vassini, fils d'une prostituée, adopté par un mafioso. Il avait été battu toute son enfance par cet homme, puis il était partit, pour mieux revenir se venger. Il avait faillit réussir, mais ils étaient tombés dans une embuscade et... Il écarquilla soudain les yeux, toute la scène lui revenant d'un bloc. Et il était devenu une bête sauvage et avait tué ceux qui voulaient le tuer sur ordre de leur patron. Soudain livide, il regarda ses mains : pas de griffes. Il porta la main à son visage, palpa ses dents, tout-à-fait normales, avant d'aller explorer sa nuque dénuée de poils... Avait-il rêvé? Que s'était-il passé ensuite?

Il ferma les yeux pour tenter de rassembler ses souvenirs. Une fois sa besogne achevée, il s'était retourné vers son père et avait fondu sur lui pour l'abattre lui aussi. Sauf que celui-ci n'était pas homme à paniquer et avait calmement poitné le canon sur son fils, pressé la détente et déchiré ses chairs. Blessé, Aleksei avait glapit, avant de filer, rageur. Et ensuite... Ensuite, il avait couru, fuyant les autorités, jusqu'à ce que sa blessure ait raison de son endurance et qu'une fléchette ne lui ote toute chance de s'échapper. Et il avait sombré dans l'inconscience.

Il palpa son épaule douloureuse. Il y avait un bandage, on l'avait donc soigné... Mais où était-il maintenant? Soudain, l'énormité de ce qu'il avait fait s'abattit sur lui comme une chappe de plomb... Defictis... Il était un de ces mutants... Il s'assit précautinneusement au bord du lit et regarda autour de lui. Une cellule étroite et exigue... Il savait ce qui arrivait aux Defictis découverts. Et voilà qu'il en faisait désormais partie. A moitié affolé, il se leva, méprisant la douleur et fit le tour de la pièce, cherchant une faille. C'était un cauchemar... Il ne pouvait pas être ainsi emprisonné jusqu'à la fin de ses jours! Il n'avait fait que tuer des assassins! Il tambourina contre le mur, avant de rejeter la tête en arrière et de pousser un hurlement de loup, désespéré. Il mourrait s'il devait rester coinçé là à tout jamais!

Son cri mourut pourtant dans sa gorge et il se laissa tomber à terre, amorphe et l'esprit anesthésié. Il n'avait jamais eu une existence heureuse. Il avait été prisonnier de la tyrannie de son père, puis de sa vengeance. maintenant, il était prisonnier physiquement, sans plus aucun espoir de liberté... Il refula pourtant son abattement et son regard bleu se mit à luire. Il ne resterait pas dans cette prison... Il trouverait un moyen de s'enfuir et après...

Et après, que ferait-il? Il se comprtait comme un enfant. Il eut une pensée pour sa mère. Comment régirait-elle en sachant que son fils chéri était un Défictis? Le saurait-elle jamais d'ailleurs? Et si Vladimir ne l'avait pas cru et avait décidé d'éliminer Irina? Il devenait fou à penser à tout cela et à se perdre en conjectures. Surtout qu'il ne pouvait rien y faire. Las, il ferma les yeux et appuya sa tête contre le mur, jusqu'à ce qu'un bruit de pas n'alerte son ouie trop afutée...

C'était rare qu'il vienne jusqu'ici, mais qu'importe, il venait voir le nouvel arrivant, il l'avait entendu hurler de son bureau ! Il allait lui parler un peu, prendre quelques nouvelles de l'extérieur, peut être même que la conversation serait agréable si le prisonier ne se braquait pas ! Il parlait à des tas de gens toute la journée, des scientifiques, de gardiens ... pour l'organisation de la prison mais il lui arrivait rarement de discuter d'autre chose que de Sanatoria avec ces gens ! Il savait la réputation qu'il avait, mais même lui avait besoin de se détendre de temps à autre !

Il essaya de se faire discret mais savait pourtant qu'Aleksei l'avait déja entendu, l'inhibiteur ne bloquait que les choses physiques, aussi finit les griffes et les crocs mais pour ses sens, c'était autre chose ! Tahar avait 6 équipes de scientifiques qui cherchait un vaccin totale, comme ça on aurait pu renvoyer les personnes n'ayant commis aucun crime chez eux. Aprés tout non, on n'aurait pas pu les renvoyer aussi facilement puisqu'au yeux de leur famille, ils étaient morts !

Il arriva enfin devant la cellule et un gardien lui ouvrit, il pénétra dans ce lieux qui appartenait désormais au Défectis. Il lui tendit un sac.
" Voilà quelques unes de vos affaires qu'on a recupérer chez vous. "
Puis il s'adossa au mur, en toisant le prisonier du regard, celui-ci était rempli de haine. Ce n'était pourtant de sa faute si Aleksei était ici, c'était lui qui avait été assez stupide pour se servir de son pouvoir. Visiblement le nouvel arrivant n'était pas trés disposé à lui faire la conversation." Vous ne devez pas hurler, moi je vous le dit simplement, mes gardiens vous l'exprimerons srement d'une autre manière ! " Son ton était si froid, comment une personne pouvait-il être aussi insensible au sort d'une personne qui n'avait commis comme crime que de naître différent !
" Dites-moi, qu'est ce qui s'est passé dehors ? " En attendant la réponse du détenu, il inspecta la cellule, il n'aurait pas aimé y vivre, ça c'était certain ! C'était trop petit, trop terne pour lui, enfin il y en a à qui cela pouvait plaire. Et puis s'il ne venait presque jamais, c'était qu'il n'aimait ni l'endroit ni se méler aux prisoniers, il avait autre chose à faire que de trainer dans la prison.

[Oh dis donc, j'ai le droit au big boss gaffe

]

Le jeune homme entendit la clef tourner dans la serrure et l'idée de se lever d'un bond pour forcer le passage l'effleura, mais cela était complêtement stupide. il devait réfléchir avant d'agir et ce genre de démarche suicidaire ne le mènerait nulle part. Il n'avait pas ouvert les yeux, trahissant ainsi le fait qu'il avait su bien avant qu'on ouvre la porte que quelqu'un venait. Pas de signe de surprise, juste une parfaite immobilité. Pourtant, la curiosité le poussa à ouvrir les yeux et à regarder celui qui avait ainsi pénétré dans sa cellule. Il était seul et cela fit sourire amèrement le jeune homme. Il devait être bien sûr de son immunité pour faire cela. Sans doute que la punition affligée à quiconque attaquerait ce visiteur serait particulièrement horrible.

L'homme lui tendit un paquet en déclarant qu'il s'agissait de ses affaires. Ses affaires? Surpris, Aleksei s'empara du paquet avec méfiance. Il disait qu"on" les avait récupéré chez lui. C'était qui "on"? Et comment avaient-ils fait? Peut-être que cet homme pourrait lui apporter quelques réponses... L'étrange bonhomme alla s'adosser à un mur et regarda Aleksei, semblant le jauger du regard. Assis comme il l'était, le jeune homme se sentait inférieur et il détestait cela. Il fit don un effort et se leva, regrettant de s'y être prit si vite quand un vertige manqua le faire retomber lourdement au sol. Il ferma les yeux et prit une profonde inspiration, avant de river son regard à celui de son visiteur. Celui-ci lui conseilla de ne plus hurler ainsi ou il aurait affaire aux gardiens. Pas besoin de poser la question quand à la manière. Malgré lui, Aleksei grogna, contrarié. Comment pouvait-il lui dire cela comme ça?

- "Vous vous êtes déjà endormi à l'air libre pour vous réveiller enfermé dans une cellule exigue, sans explications?"

Il y avait une légère hargne dans le ton du Défictis. A qoi s'attendait l'autre? A ce qu'il se réveille comme une fleur et les remercie de l'enfermer comme un criminel, si ce n'était comme un rat de laboratoire? L'autre lui demanda alors ce qui s'était passé dehors. Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire? Pourtant, Aleksei eut un sourire mauvais :

- "Ce qui s'est passé? Vous voulez vraiment le savoir? C'est d'une simplicité affligeante : j'ai essayé de me venger, j'ai échoué et j'ai du tuer ceux qui voulaient ma peau. Légitime défense."

Oui, enfin pas tout-à-fait, mais à quoi bon s'éterniser sur les détails? Quoiqu'il dise, il ne sortirait pas d'ici...

- "Qu'est-ce que ça peut vous faire de toute façon? J'aurais une réduction de peine si je plaide la légitime défense?"

Il y avait un mélange de sarcasme et de désespoir dans sa voix. Il faisait le bravache, histoire de conserver un semblant de dignité... Peut-être n'était-il guère convaincant d'ailleurs. Il soupira et demanda d'une voix plus contrôlée :

- "Et puis-je savoir à qui ai-je l'honneur?"

Comme la plus part des nouveaux, Aleksei s'était énervé, ce comportement n'étonna pas le moins monde Tahar qui resta immobile et sans expresion. Le fait que l'homme ait pu le fixer dans les yeux prouvait que celui-ci venait d'arriver, en général on baisait le regard quand il était là... surement un signe d'une quelconque soumission, de toute façon il s'en fichait. Le détenu avait déja de la chance de pouvoir entrevoir son visage, d'habitude il était dissimulé sous sa grande capuche et on ne distinguait que son sourire froid et cruel. La dernière question fut de trop, Tahar resta de marbre et répondit simplement, en reprenant les propres mots du prisonier.
" Non, aprés tout qu'est ce que cela peux vous faire, cela ne réduira pas votre peine ! "
Il était évident qu'Aleksei ne se rendait pas compte qu'il était là pour toujours ! Jamais il ne retrouverait sa vie et ces murs le verraient mourrir. Tahar n'avait jamais compris que les prisoniers puissent garder l'espoir dans cet endroit et continuer de penser qu'un jour ils pourraient sortir d'ici.
" Je serais vous je m'habiturais à la cellule et à la déco. "
Il fit mine de repartir mais n'alla pas jusqu'à porte, restant un moment immobile, dos à Aleksei.
" Je suis sur que vous plairez, ici, Aleksei. " Et puis il se tut, laissant un silence pesant s'installer dans la cellule et ce n'était pas lui qui allait le rompre, ce jeune homme avait tant de questions, pourquoi ne les posait-il pas ? Tant pis, libre à lui de rester dans l'ignorance, oui, c'était sans doute une des seules choses qu'ils pourraient "choisir" en ce lieux !
Le directeur vit tout de même volte-face, il n'était pas bon d'avoir trop longtemps un détenu dans son dos.

Le jeune homme sentait son impuissance et donc sa colère croitre alors que rien ne transparaissait sur le visage de l'homme. Evidemment, il avait soutenu le regard de cet être étrange, parce que ça aurait été dégradant de s'avouer plus faible que lui. Sur ce point là, Aleksei agissait comme un loup. Il ne reconnaîtrait pas la domination de l'autre. L'autre finit par répondre, en se moquant de lui, derrière son air froid et distant. Non il ne pouvait pas savoir qui il était, cela ne changerait rien pour lui de toute façon. Un boule de rage se forma au creux de l'estomac du Defictis.

L'étrange visiteur enfonça le couteau dans la plaie en disant que le jeune russe avait plutôt intêret à s'habituer à la déco. Il n'en sortirait jamais. L'homme fit mine de partir, avant de s'immobiliser et de dire qu'Aleksei se plairait sans doute ici. Le regard bleu du jeune homme était assassin. Il voyait ce dos offert et n'avait qu'une envie : se jeter sur son geolier et lui faire ravaler ses sarcasmes. Aleksei avait les poings serrés, les mâchoires crispées et faisait un effort terrible pour se contrôler. Seulement, il n'y parvint pas tout à fait... Il se dirigea rapidement vers l'homme, mais celui-ci fit volte-face, comme préssentant le danger. Alksei croisa le regard de l'homme et y lut sans peine un châtiment exemplaire s'il osait le toucher. Il n'était qu'à quelques centimètre de l'homme, poing levé. Il frappa... Mais pas sur le visage de l'homme. Non, il frappa dans le mur, au risque de se casser les phalanges. Il y avait une lueur meurtrière dans son regard bleu. Les mâchoires serrées, il murmura :

- "Espèce de sale bâtard... Tu es donc si sûr de ta propre importance? Profite de ton pouvoir... La roue tourne."

Il s'écarta et cracha aux pied de l'homme. Il ne l'avait pas blessé. Mais il semblait cruellement manqué de discernement. Et il était d'une insolence rare... Voilà un comportement impulsif qui ne lui vaudrait sans doute rien de bon...

En un sens, en s'énervant ainsi le Défictis avait accoré la victoire de cette bataille à Tahar. Aprés tout, il l'avait provoqué et lui n'avait fait que tombé dans le panneau. Intimidation physique, crachat, menace, tout cela ne fit même pas sourcillé le directeur. Il resta droit et froid face à cet enragé, ces scientifiques avaient dit que ce serait fascinant d'étudier Aleksei par ce qu'il avait des capacités de loup même sans transformation partielle. L'attitude du jeune homme à son égard, prouvait qu'ils avaient raison, et ce n'était pas vraiment une bonne nouvelle pour le prisonnier. Comme si le détenu n'était pas assez énervé, il continua dans le sarcasme.
" La roue tourne ? " dit-il avec un air toujour aussi indiférent.
" Peut être dans ton monde mais pas ici ! "
Derrière la cruauté toujours affichée sur son sourire, on pu entre-apercevoir durant un court laps de temps, quelque chose comme de l'amusement. Souvent la question des prisoniers à ce moment, était de savoir comment un homme pouvait rester indifférent à leur sort, surtout ceux qui n'avait rien fait du tout... Il avait l'espoir que le Défictis serait un peu plus original, sans être stupide. De toute façon il allait bientôt mettre fin à la conversation... Si le prisonier avait des questions il ferait bien de vite les poser, car un problème était en train de se profiler à l'horizon, dans une autre cellule.
" Je t'écoute si tu as des questions, pose les ! " Le ton était indifférent et contrairement à ce qu'on aurait pu pensé sans impératif, c'était clair que ce n'était pas un ordre. Aprés tout qu'est-ce que ca pouvait lui faire qu'il reste dans l'ignorance de ce qui s'était passé pour sa mère, son beaux-père ou même son père ...

En un sens, l'attitude déséspérément impassible de l'homme accentua la colère d'Aleksei. Son instinct le poussait à le défier et à combattre, pour enfin prouver qui était le chef. Malheureusement, on n'était pas dans une meute ici et même si Aleksei gagnait, les sbires aux alentours interviendraient et l'autre serait toujours gagnant. c'était tellement frustrant. Et surtout, il se surprenait vraiment à envisager un tel comportement. Il se comportait vraiment comme un enragé et ses facultés intellectuelles risquaient fort d'en pâtir... Jusqu'à quel point était-il finalement affecté par sa mutation? L'inquiétude prenait peu à peu le pas sur la rage.

L'autre se contenta de répondre avec indifférence et sarcasme. Il semblait vraiment prendre un malin plaisir à provoquer le prisonnier et il y arrivait admirablement bien. Un grondement sourd monta dans la gorge du jeune homme, un grondement qui n'avait pas grand chose d'humain. Il devait pourtant se contrôler... Déjà que sa petite démontration de colère se rappelait douloureusement à son bon souvenir grâce aux élancements qu'il ressentait dans sa main droite. Mais il était trop absorbé par son visiteur pour faire réellement attention. Cet homme puait le pouvoir... Etait-ce à cause de lui que cette strucure existait? Qui était-il vraiment? Quelqu'un d'important, ça, c'était certain. Aleksei eut un léger rire cynique.

- "Mon monde, votre monde, quelle différence? Pour le moment vous avez le pouvoir. Mais il y a toujours des imprévus, toujours des erreurs. Et à ce moment-là, vous perdrez tout, comme nous avons tout perdu. Ainsi va la vie, un éternel recommencement."

Plus de colère dans la voix du jeune homme. Juste une calme certitude. Croire encore à l'espoir était sans doute totalement stupide. Mais c'était le propre de l'Homme d'espérer et malgré ce qu'on voulait leur faire croire, les Defictis étaient des Hommes. L'autre lui demanda alors de poses ses questions s'il en avait.

- "Y répondrez-vous? Soit... Comment avez-vous récupéré mes affaires? Quelle est la version officielle de ma disparition pour mon entourage?"

Tahar s'étonna encore une fois des propos de l'individu. Ce que les nouveaux arrivants pouvaient être naïfs !
" Ta disparition ? " Répéta-t-il sur un ton qui visiblement n'annoçait rien de bon.
" Tu n'as pas disparu, tu n'as simplement jamais existé ! Les gens qui disparaissent peuvent réapparaître et ce ne sera pas ton cas, jamais ! " Son intonation était un peu plus sèches que ces paroles précédantes, sans doute pour bien faire comprendre au Défictis qu'il n'existait plus. L'espoir était sans doute le sentiment qu'il comprennait le moins, pourquoi les prisonniers s'obstinaient-ils à penser qu'ils avaient une chance de sortir d'ici ? Qu'importe, pour l'instant il devait expliquer ce qui était arrivé avant que le gardien n'amène la jeune fille jusqu'au bas des escaliers.
" Puisque tu n'existes pas, tu n'as pas tuer tout ces gens... aussi c'est ton beau_père qui a été accusé de cette boucherie. Il est dans le couloir de la mort, mais je ne pense pas que ce sera une grosse perte. Quant à ta mère ... c'est toujours délicat de convaincre une mère qu'elle n'a pas eu d'enfant ! Elle est dans un établissement hospitalier de soin spécial. Je trouve ça long comme nom, qu'est-ce que tu en penses on aurait du garder le terme d'asile ! " Il apprécia ses paroles, bien que cela n'avait pas l'air d'être du gout d'Aleksei. Pourtant c'était bien ce qu'il avait demander, non ?
" Elle y est soignée pour une dépression post-natale, elle a en effet perdu son bébe, Aleksei, mort-né. "
Et voilà la vie du Défectis avait été effacée et personne ne se souvenait plus de lui sauf sa mère à qui on faisait croire qu'elle avait vécu dans la folie ces dernières années. Pendant un cour instant Tahar se demanda ce que c'était que de voir sa vie réduite à néant mais au final il n'en avait que faire !
" La bonne nouvelle c'est que le jury a décidé qu'elle avait été manipulée par son mari et par conséquent elle y est aux frêts des contribuables. " Il avait précisé cela pour dire qu'elle n'était pas dans un horrible hospice qui ressemble plus à des prisons crasseuses qu'à des hopitaux. Non, elle était dans un vrai hopital où on prendrait soin d'elle en vue d'une guérisson, le tout sur une planète surement charmante.
Tahar fit demi-tour et ouvrit la porte avant du hurler à un gardien plus bas qui trainait derrière lui une prisonnière.
" Toi, viens là ! De suite ! " Le ton était radicalement différent de celui da la conversation avec Aleksei. Le temps que le gardien monte, amenant avec la détenue puisque l'ordre donné était de venir imédiatement et non de faire un détour pour ramener Alycia. En tout cas, cela pouvait laisser penser qu'il avait encore moins de considération pour ses gardiens que pour ses prisoniers ! Sa capuche était retombée sur son visage et on ne pouvait plus distinguer que son sourire froid et inquiètant, lorsqu'il se tourna vers Aleksei pour lui au revoir.
" Je doute qu'on se revoit de si tôt ! Bon séjour parmis nous ! " Lorsque le gardien arriva devant lui, il lui signe de mettre la prisonnière dans la cellule d'Aleksei. La jeune femme était là depuis un certain temps et elle avait sans doute reconnu Tahar, qu'importe, la porte se referma sur les deux détenus, laissant le directeur s'entretenir avec son gardien sur ce qu'il venait de faire.

Le jeune homme sentit son coeur rater un battement à l'interrogation de l'homme. Il pressentait déjà que la réponse à ses questions ne lui plairait pas. Mais jamais il n'aurait pu penser qu'ils effaceraient tout simplement sa vie. Aux paroles de l'étrange visiteur, Aleksei perdit de sa superbe alors que son visage se décomposait. Jamais existé... Aucun moyen de réapparaître... Comment pouvait-on ainsi le rendre aussi insignifiant?

Il fut légèrement consolé en apprenant que celui qui l'avait ainsi vendu et condamné à cet enfer partageait la même peine que lui. Enfin, pas tout-à-fait, puisque son cher beau-père allait mourir. Et lui? Que faisait-on exactement aux Defictis ici? Le jeune homme avait baissé la tête, mais la releva brutalement à la mention de sa mère. Et il écarquilla les yeux d'horreur en apprenant qu'elle était maintenant en hôpital psychiatrique, sous traitements et sédatifs, lui faisant croire qu'elle était folle pour avoir pensé avoir élevé un enfant durant 20 années...

Le jeune homme resta amorphe, sans réactions alors qu'il prenait pleinement conscience de toute l'horreur de sa situation. Il n'était plus rien et ces gens lui avaient volé sa vie... Certes, de peu de valeur mais... Son coeur se serra en pensant à sa mère. Si seulement il n'avait pas cherché à se venger, jamais il ne se serait fait pincer en tant que Defictis!

L'autre homme lui annonçait cela sans aucun sentiment, aucune compassion, aucun regret... Rien. Il ouvrit la porte et se retourna, hélant quelqu'un au dehors. Et finalement, une jeune fille fut introduite dans la cellule alors que la porte se refermait. Et dans le même temps, le jeune homme se jetait contre la porte en un élan de rage et de désespoir incontrôlés. Il tambourinna et hurla :

- "Je t'égorgerais espèce de salaud! Tu m'entends? Je te ferais la peau!!!"

Vaines menaces, mais là, c'était le loup carnassier et vengeur qui parlait. Il continua avec quelques insultes bien senties en russe. Il imaginait déjà ses crocs déchirer la jugulaire offerte... Il se calma pourtant d'un coup et posa le front contre la porte, se sentant soudain mal. Il avait fait fi un peu trop longtemps de son état d'épuisement consécutif à sa blessure. Et cette migraine! Sans doute un effet secondaire de leur sale drogue anethésiante... Anéanti, il n'avait qu'une envie : se rouler en boule dans un coin et pleurer. Mais la présence féminine dans la pièce l'empêchait de se comporter ainsi. Il avala sa salive et se redressa, rivant ses yeux bleus dans ceux de la demoiselle, qui n'avait pas bougé. Que faisait-elle là, celle-là? Encore quelqu'un pour le narguer? Avec lassitude, il demanda :

- "Si tu es là toi aussi pour me faire comprendre que je n'ai plus de vie ni aucune prise sur celle-ci, c'est pas la peine, j'ai compris."

cellule d'alycia

Alycia avait gagné, même si sa bouche était marqué d'un violent coup de la part du gardien, elle avait eu sa vengeance et pour une fois elle s'était bien marer de voir l'homme ainsi trempé.
Bien sur il l'attrapa par la tignasse et l'escorta en l'insultant jusqu'au cachot mais elle avait gagné. Déjà prête a se retrouver au trou elle ne s'opposa pas a la direction que prenait le gardien, aussi quand il fut interpellait par ce grand bonhomme, Alycia leva les yeux de surprise.
"tahar..."

Que faisait ce serpent dans cet endroit, il était le directeur c'est sur mais jamais il ne venait rendre des visites aux defictis si ce n'est pour les tuer.
Il semblait un peu courroussé en plus et trés vite le gardien qui tenait la jeune femme fut appelé a le rejoindre.
En bon toutou qu'est ce cher gardien il rejoignit son chef pendant qu'alycia le suivait tant bien que mal maintenant par une force de fer.
Elle arriva devant lui mais elle ne porta pas son regard sur lui pour ne pas lui arracher les yeux en une seule fois.
Alycia détourna les yeux pour ne pas qu'il lui attire encore plus d'ennuis et sans comprendre la raison, elle se retrouva enfermé dans la cellule d'une autre.
Non d'un autre, devant elle se tenait un homme qu'elle ne put apercevoir que rapidemment puisqu'il se jeta sur la porte et qu'Alycia neput faire qu'un geste de retrait.
Il tambourina sa rage conte la porte et la defictis comprit que Tahar avait encore frappé et qu'il avait encore du annoncer une mauvaise nouvelle a ce defictis.

Tahar était un directeur de grande froideur, la glace était froide mais pas autant que lui, Tahar avait oublié d'avoir un coeur et il le montrait bien mais ce que le jeune homme ignorait c'est que Tahar mettait juste les gens en condition. De la véritable manipulation pour faire en sorte que l'espoir des prisonniers s'envole et qu'il reste là dans la prison comme des lauque a attendre de crever.
Alycia leva les yeux sur lui quand il se calme un peu et quand il lui adressa la parole, alycia le regarda encore plus le toisant d'un regard franc. Elle s'avança vers le lit du détenus et s'y posa avant de parler.

- Ecoute je suis Alycia, une Defictis comme toi apparemment. N'écoute pas les paroles de ce fou de tahar il essaye de te destabilisé c'est tout. Bien sur il a peut etre fait du mal a ta famille mais cela doit être poser dans un coin de ta tête car quand l'heure viendra il ravalera sa fierté et toutes ses paroles ce vieux con.

Alycia se leva et s'approcha du garçon sans prendre une posture de danger ou autre.

- Assied toi tu es blessé.... je vais tenter de te soigner va!!

Alycia avait un beau bleu sur la joue, résultat du coup du gardien mais elle s'en moquait puisque son dos portait aussi des coups résultat des coups des gardiens.

Le regard de la jeune file n'avait rien à voir avec celui de l'homme, ce fut la première chose à laquelle Aleksei pensa en la voyant. Mais ce serpent l'avait rendu méfiant. Et si elle était là pour lui saboter le moral? Elle alla simplement s'asseoir sur le lit, avant de prendre la parole en lui disant qu'elle s'appelait Alicya et qu'elle était elle aussi une Défictis. Elle lui conseilla de ne pas écouter ce qu'il avait dit et de garder sa haine pour une autre occasion. Au moins, avait-il apprit le nom de cet homme. Il le répéta d'ailleurs d'un ton furieux :

- "Tahar..."

Il jeta un regard assassin vers la porte. Oh ça, il ne risquait pas d'oublier ce jour particulier et cet homme ferait bien de se méfier de ce prisonnier. Sans doute n'était-il pas le seul à vouloir sa peau, mais quand même. Il entendit la jeune fille se lever et nul doute que s'il avait été loup, elle aurait pu voir ses oreilles se diriger vers l'origine du bruit. Il tourna la tête vers elle, méfiant et eut un léger mouvement de recul alors qu'elle lui demandait d'une voix douce de s'asseoir pour qu'elle le soigne. Il haussa les épaules et grimaça légèrement. Il devait se souvenir que ce genre de mouvement était déconseillé quand on avait prit une balle à cet endroit. Pas difficile de voir le pansement, le jeune homme était en débardeur. Mais de quelle blessure parlait-elle? De son épaule où le pansement était rougit, signe qu'il avait trop bougé et dut faire lâcher une suture, ou de sa main droite recroquevillée en une position antalgique? D'abord, il voulut la rembarrer. Puis, il remarqua l'ecchymose sur la joue blanche de la jeune fille et il fronça les sourcils, tandis qu'une ombre qui ne présageait rien de bon passa dans son regard. Comment pouvait-on rapper ainsi une femme? C'était révoltant!

- "Je ne suis pas le seul apparemment."

Il obtempéra pourtant et alla s'asseoir sur le lit. Il n'avait pas envie de dépenser son énergie à se chamailler avec elle pour ce genre de détails.

- "Je me demande par quel prodige tu vas réussir à faire quelque chose."

Il la regardait, toujours méfiant, mais faisant un effort tout de même pour se montrer un minmum engageant. Et il remarqua alors qu'elle était plutôt jolie, avec son corps fin et musclé et son apparence fragile de poupée de porcelaine.

- "Moi, c'est Aleksei."

Nom à la consonnance russe qui s'alliait merveilleusement bien à son accent slave.

Quel genre de Defictis était-il cela elle n'arrivait pas a le voir pour le moment mais elle le découvrirait un jou ou même plus rapidemment que prévu. quand elle le pria de s'assoir elle sentit une rétissance quoi de plus normal de toute façon. Alycia ne fit pas de sourire ou de paroles inutiles et elle le laisse décider tout seul.
Finalement il décrocha une parole et alla s'assoir bien que perplexe sur les talents d'infirmière de la demoiselle.
Alycia apprit le prénom du jeune et malgré la detresse et la détention du prisonnier elle lui parla d'une voix calme.

- Enchanté Alek .... désoler je ne suis pas en beauté pour le moment mais bon...

Elle tapa violemment a la porte et un gardien s'amena ricanant de la situation.

-Tiens a alycia tu es venue prendre du bon temps chez les hommes? ou on t a envoyé la pour qu'il se décharge de sa colère sur toi.

Alycia se mit a rire et répondit

- C'est encore bien mieux, je suis témoin du fait que tu viens de malmené ce pauvre garcon en faisant usage d'une arme et donc je vais être obliger de te tuer tu sais ...enfin pas maintenant mais plus tard quand tu seras dans ta piscine tu te retrouveras noyé mon cher sauf si tu me passe une trousse de secours.

Le gardien souffla avant de repartir et fiit par revenir jetant par une petite ouverture le sac de secours.
Alycia ne lui dit ni merci ni merde .... et prit le sac.

- Bon ca peut faire mal mais c'est du gateau comparé a ce que tu vas vivres içi.

Elle le soigna tant bien que mal, elle fut un pansement, elle lui soigna cette épaules, elle observa le corps de l'homme sans rien dire et sans rien ressentir. Les soins prirent un petit moment avant qu'ils ne se terminent.
Alycia se leva et fit le tour de la cellule avant de se retourner.

- Ici c est ou tu moisis et tu crève ou tu prends sur toi et un jour ta une chance d'avoir la liberté.

Elle dit cela en se penchant pour faire craquer son dos ce qui laissa entrevoir les nombreux coups de ceintures ou autre qu'elle a du recevoir afin de sois disant la discipliné.

Malgré son abattement, le jeune homme esquissa un léger sourire quand Alicya lui répondit qu'elle était enchantée, mais n'était malheureusement pas à son avantage. Une petite pointe d'humour ne faisait pas de mal et finalement, il était plutôt content de cette distraction qui l'empêchait de penser à son triste sort. La jeune fille s'éloigna et tapa à la porte et sous le regard médusé d'Aleksei, elle menaca le gardien pour qu'il aille lui chercher une trousse de secours. Et le plus surprenant fut qu'il obtempéra et revint vite avec la fameuse trousse. Aleksei se demandait de quel genre de pouvoir elle disposait... Elle avait fait allusion à la piscine et menacer l'homme de l'y noyer. Mais comment? Il n'était pas assez au fait des capacités des Defictis pour trouver une réponse. Elle revint vers lui et il la regarda, avant de dire :

- "D'accord... Je prend note que tu es pleine de ressources."

Elle lui laissa alors entendre que la douleur qu'il allait ressentir tout de suite, ne serait rien comparé à ce qui suivrait et il comprit qu'il allait sans doute souffrir, surtout au vu de son sale caractère. Maussade, il répondit :

- "Génial."

Puis, il détourna le regard, histoire de ne pas la regarder trifouiller sur ses plaies et se contenta de serrer les dents et d'étouffer des grognements de douleur. Ce n'était vraiment pas agréable. Il profita pourtant qu'elle s'occupait de son épaule, pour faire aller les doigts de sa main droite, constant ainsi avec un certain soulagement que rien n'était cassé. Un miracle étant donné la violence du coup. Cependant, la douleur l'empêchait de correctement s'en servir et il soupira : il fallait vraiment être stupide pour frapper ainsi dans un mur. Alicya restait silencieuse, Aleksei aussi, jusqu'à ce qu'elle remballe son matériel et s'éloigne, lui déclarant qu'il n'y avait pas 50 façons de se comporter. Puis, elle s'étira et il apperçut alors des marques qui lui rappelaient méchamment quelque chose, étant donné qu'il portait les mêmes. Sauf que celles d'Alicya étaient bien plus récentes.

- "J'ai comme l'impression que tu n'es pas un modèle de docilité."

Il se leva à son tour, plus lentement qu'il ne l'aurait voulu et s'approcha d'elle, se mouvant malgré tout en silence et avec une grâce toute animale. Malgré son air calme, il bouillonnait de constater que ces bâtards de Gardien profitaient de leur statut pour agir en toute imounité. Et les prisonniers ne pouvaient rien y faire.

- "Ca fait longtemps que tu es ici?"

- "J'ai comme l'impression que tu n'es pas un modèle de docilité."

Alycia se releva brusquement ayant compris qu'il parlait de ses marques.
Oui elle était récentes trés même, elle datait de quelques jours et elle était d'un gardien en particukier de celui qui venait de passer la trousse de secours a Alycia;
Elle jeta un oeil rageur en direction de la porte mais elle ne fit rien.

- Disons que si on m'emmerde je me defends mais sinon je suis sympa enfin avec les miens sinon pour les autres la dehors je m'en fou d'eux. D'ailleurs je devais aller au cachot là mais tahar a tout arrêté.
Si tu veux savoir la raison, un gardien que je connais est entrer dans ma cellule et a fait une fouille cassant tout sur son passage. Cela m'a fait un peu sortir de mes entrailles et il sait retrouvait trempé ce qui d'ailleurs était bon a voir même si il m'a mise un coup dans la bouche.

- Pour ainsi dire je hait les gardiens et je deteste plus que tout Tahar mais bon c'est une autre histoire. la vengeance est un plat qui se mange froid et lui il la bouffera gelé.

Alycia s'éloigna encore un peu et se retourna elle sortit une petite fiole d'eau oxygéné et elle laissa leliquide couler sur ses doigts;

- Ca sent le con dans cette cellule ta recu la visite d'un con aujourd'hui?

Elle lui fit un petit clin d'oeil avant d'agilité la main et de faire sortir en masse de l'eau de ses mains, l'eau monta est se mit a nettoyer le sang, les saletés ou autres conneries avant de disparraître.

- voila .. alek .... ton appartement grand luxe est propre.

Elle rigola d'une voix douce et pleine de vie, ca lui faisait du bien de voir du monde et elle reprit même ce regard pétillant d'avant.

Apparemment, la remarque anodine du jeune russe fit mouche, puisqu'Alicya se releva brusquement, avant de s'enflammer et de lui répondre d'un ton passionné qu'elle ne se laissait simplement pas faire et qu'elle devrait d'ailleurs être au cachot maintenant. Elle lui expliqua la raison de cette punition et il retint un sourire malgré lui, tant ce comportement lui plaisait. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds...

Elle sortit alors une fiole et la déboucha. Le jeune homme fronça aussitôt le nez, incommodé par l'odeur trop forte de l'eau oxygénée et surtout très brutale. Et oui, ça n'avait pas que des avantages d'avoir un odorat si dévelloppé. Elle fit alors remarquer que ça sentait l'odeur d'un con et cette fois, son sourire apparut. Cette façon de parler était... enfantine et franche, presque brutale. Mais naturelle. Il la regarda alors agiter les mains et médusé, il vit de l'eau en sortir et nettoyer la pièce, avant de disparaître purement et simplement. Alors, le rire d'Alicya résonna dans la pièce, redonnant de l'espoir au jeune homme.

- "Pratique. Je comprends mieux l'histoire de la piscine..."

Mais comment cela se faisait-il qu'elle puisse utiliser ses pouvoirs ainsi? En toute impunité? Toute à l'heure, Aleksei n'avait pas réussi à se transformer comme la première fois. Parce qu'il ne savait pas s'y prendre ou parce qu'on avait trouvé un moyen de l'en empêcher? Il ne savait pas trop...

- "Et on te laisse te promener avec de l'eau?"

Surprenant... En tout cas, il était impressionné. Mais elle n'avait pas répondu à sa question. Il en osa une autre :

- "Pourquoi es-tu ici? Pas dans ma cellule, mais dans cette prison, je veux dire."

Alycia écouta l'éttonement de l'homme et repris la paroles.

- Même pas en râve, jamais il me laisse avec de l'eau mais je ne peux m'en servir que pour faire une sorte de bien, bizarement je ne peux pas attaquer un homme avec mes pouvoirs et ils sont complètement bridés et je ne sais pa snon plus pourquoi... ce qui me laisse a penser que toi c'est pareil tu peux pas te transformer en loups, comment je sais que tu es un méta? a ta façon de regarder les choses a tes reactions vives et a ton dégout des fortes odeurs.

Alek lui posa encore une question et cette fois ci Alycia perdit un peu son sourire enfantin pour prendre une expression plus calme .

- légétime défense une bande de con m'a attrapé pour abuser de moi et je l'ai tout bonnement supprimer en les noyants sans vraiment le vouloir d'ailleurs, à l'époque c'était la premiere fois que j'utilisais mes pouvoirs et ça ne m'a pas réussit.

Alycia ourla ensuite un léger sourire avant de lui déclarer d'une voix neutre.

- Le gardien qui m'a donné la trousse c'est lui qui m'a fait cela et un jour je vais lui en faire baver mais pour le moment je ne peux rien faire du tout.

Au moment ou elle prononca ses mots la cellule s'ouvrit et le gardien apparut il s'avança et repris la trousse avant de repartir sans un regard pour l'homme. Il tourna la tête et observa Alycia de la tête au pied.

- Cachot ou tu te laisses faire?

La defictis soupira et jeta un regard inquiét a Alek. Elle aurait pu le tuer si elle avait pu mais elle ne le pouvait pas et l'autre defictis ne pouvait rien y faire non plus. Elle sortit de la cellule suivit du gardien, et celui ci prit le son de refermer dérrière lui.
Ce qui se passa ensuite était simple a deviner vu la sonorité des coups sur le corps de la jeune femme. Tout était audible ici et les cris de la jeune femme hurlant sous chaque déchirement de chair se répandies comme une plainte.
La defictis termina en larme, et cela s'entendit de loin puis d'un coup tout s'arrêta, la cellule se rouvrit et le gardien la jeta l'intérieur.

Alycia tomba alors comme une feuille sur le sol alors que la porte déjà se refermer dans un rire amer.

Aleksei pencha la tête sur le côté, se demandant comment ils s'y prenaient pour brider ainsi une partie des pouvoirs et empêcher la jeune fille de s'en servir pour attaquer. En tout cas, c'était regrettable... Car cela signifiait qu'il en allait de même pour lui et qu'il était beaucoup moins dangereux... Quoique. Il reporta un regard vif sur Alicya quand elle lui annonça qu'elle avait deviné qu'il était capable de se transformer en loup, que ses réactions le trahissaient.

- "Très observatrice... Mais tu as tord sur un point : je ne sais pas me transformer en loup. Pas complêtement. Et à vrai dire, je ne l'ai fais qu'une fois."

Ce qui lui avait valu d'être ici maintenant. Elle lui répondit alors qu'elle était là pour s'être défendue contre des agresseurs. Un air de mépris s'afficha sur le visage d'Aleksei. Pas de mépris pour elle, mais bien pour ces hommes qui ne savaient pas dominer leurs bas instincts et qui ne se comportaient même pas comme des animaux. Les loups ne violaient pas les femelles par exemple. Surpris par cette pensée, il secoua la tête pour la chasser. Alicya annonça alors que l'homme qui l'avait frappé n'était autre que le Gardien qui avait amener le matériel demandé. Il tourna brusquement la tête vers la porte, avant même que le Gardien ne posa la main sur la poignée. Il retint un grondement menaçant, mais l'homme n'avait que faire de lui. Sa proie, c'était Alicya et Aleksei tressaillit en comprenant les paroles de l'homme. Il allait s'interposer, surtout en voyant le regard d'Alicya, mais elle suivit le Gardien et à nouveau la porte se referma, avant qu'il ne se soit décidé à agir. Pas la peine de préciser qu'il s'en voulait terriblement d'avoir hésité. Surtout en tendant les hurlements déchirants de la jeune femme. Il mit ses mains sur ses oreilles, en un espoir vain de se protéger des cris de souffrance, mais rien n'y fit.

Des sanglots, puis plus rien. Aleksei fixa la porte, prêt à bondir, mais il ne le put malheureusement pas, parce que le Gardien avait prit soin de jeter Alicya à terre et de refermer précipitamment la porte. Ravalant sa frustration, il rejoignit Alicya et s'accroupit prêt d'elle. Il se demandait quel genre d'être humain était capable de battre ainsi une femme sans défenses... Et il était désolé de la voir dans cet état. Surtout que l'odeur douceâtre du sang planait dans l'air. Avec une certaine hésitation, il effleura doucement la joue de la jeune fille.

- "Alicya."

Et ce bâtard qui était reparti avec la trousse de secours... Pas moyen de la soulager.

- "Que ce salaud m'en donne l'occasion et il risque de passer un sale quart d'heure."

Alycia tomba sur le sol, elle ferma les yeux laissant les larmes s'écouler sur le sol, de l'eau encore de l'eau qui cette fois ne se matérialisera pas. Alycia était épuisé et complètement anéantie niveau moral, même si elle résistait bien d'habitude, les anciennes blessures étaient encore présentes donc le rajout de cette là avait fait un carnage de son dos jusqu'a bas des cuisses. Cet enfoiré lui payerait un jour cela mais elle pensa que c'était moins pire que le cachot, endroit pourrit ou la puanteur mélangé a l'odeur des ordures règnent.
Alycia restte allongé ne se sentant pas capable pour le moment de se relever, elle leva tout de même les yeux sur le garçon qui l'a regardait ne sachant pas vraiment quoi faire.
Dans ses yeux brillait la rage contre le gardien et la désolation de voir un tel spectacle.
Il s'avança et Alycia eut un léger mouvement de recul avant de se laisser approcher, il passa une main sur sa joue et la belle laissa ses larmes couler un peu dans un silence profond.
Le jeune homme jura contre le gardien et Alycia le stoppa net lui faisant signe de ne plus parler pour ne pas que cet idiot revienne a la charge.

Son corps était brulant de douleur et des marques saillantes tracés de sang étaient un peu partout sur la demoiselle.
Il s'était laissé aller celui là et cela venait de coûter bien chère a la demoiselle qui ne savait pas trop quoi dire.
Encore pleurante elle finit par décrocher des mots a Alek.

- Ne tant fais pas ca va aller va! j'en ai vu d'autre

Elle esquissa tant bien que mal un petit sourire en coin avant de refermer les yeux.

Le sang du jeune homme bouillonait dans ses veines à la vue du dos supplicié de la jeune fille. Surtout que cela le renvoyait à sa propre enfance aux souvenirs aussi cuisants que les lacérations faites par le cuir du fouet. Pourquoi fallait-il que les imbéciles se prouvent leur supériorité par la force et la violence? Et surtout, pourquoi y avait-il tant d'imbéciles? Pourquoi est-ce que c'étaient ces gens là qui avaient le pouvoir? Aleksei était éceouré et révolté. Il n'avait plus envie de s'appitoyer sur son sort et de pleurer son existance ravagée. Non, il voulait se battre et faire mal... Très mal.

Il fut surpris en voyant le mouvement de recul d'Alicya. Il avait eu le même quelques temps plutôt, mais cela s'expliquait par sa nature et aussi par le fait qu'il ne la connaissait pas. S'il avait nourri quelques doutes quand à la fiabilité et la sincérité d'Alicya, il n'en avait plus aucun désormais. Il pesta donc, mais Alicya lui fit signe de se taire. Il comprit alors qu'il pouvait être entendu. Elle le rassura finalement, mais cela n'arrangea rien. Furieux, il répliqua dans un chuchotement :

- "Et c'est censé me rassurer? Tu en as vu d'autres et tu en verras d'autres et ce jusqu'à la fin de ta vie! Nous ne sommes pas des bêtes ou des monstres pour être enfermés ainsi! Ni traités de la sorte! Et pour traiter ainsi une femme, il faut être moins qu'un homme... moins qu'un animal."

Il était clairement dégouté d'un tel comportement. Mais ce n'était pas la peine de s'énerver, Alicya n'avait pas besoin de cela. Il poussa un profond soupir et porta une main à son front. Seigneur qu'il était géné par cette maudite migraine! Il regarda à nouveau la jeune femme qui avait fermé les yeux. Il ne pouvait pas la laisser comme ça... Délicatement, il se saisit du corps de la jeune femme, prenant soin de ne pas trop toucher les blessures et de ne pas provoquer inutilement de douleur, puis il se redressa doucement, faisant également attention à son épaule. Il se dirigea vers le lit et l'y déposa, mais pas sur le dos, bien évidemment. Il se saisit d'un morceau de drap et le déchira, histoire d'avoir du tissu, puis il se saisit de la fiole de la jeune fille et imbiba son tampon improvisé d'eau oxygéné. Enfin, il commença à l'appliquer doucement sur les lacérations. C'est tout ce qu'il pouvait faire et c'était fort peu.

Le jeune homme prononça des mots qu'Alycia n'écouta pas vraiment, ses yeux refermés, elle tentait d'oublir qu'elle souffrait le martyre récompense de son arrogance. Si elle avait été petite fille elle serait sans doute morte d'un tel comportement. Si elle avait été ados elle se serait rebellé encore plus mais comme elle était Défictis elle subissait les sévices de ces gardiens sans cervelle.
Alycia sentit des bras venir l'entourait et même si elle aurait pu se méfier elle n'en fit rien. Elle se laissa soulever et poser a plat ventre sur le lit du nouveau.
Ce genre de comportement de bienfaisance, Alycia ne le connaissait plus, la seule fois ou un gardien avait osé faire cela c'était pour profiter de son chaos pour tenter l'impossible. Avoir un rapport avec elle heureusement Tahar arriva et stoppa le problème en hurlant sur le gardien;
Oh il n'avait pas fait cela pour elle, il avait fait cela pour ne pas qu'alycia tombe enceinte et qu'elle mette au monde un nouveau Defictis.
Alycia rouvrit un peu les yeux et sa main se mit a chercher le bras de l'homme.
Elle le trouva et la caressa doucement avant de l'enlever.

- Merci beaucoup pour ce que tu fais, j'ai honte dans cet était mais l'idée de me retrouver encore une fois dans ce cachot ou l'on vous jette a manger dans des tuyaux des poubelles je ne peux pas.

Une petite larme vint couler, la belle en avait marre de cette situation et dans ces moments là elle devenait extrêmement fragile.

Cette rage sourde qui grondait en Aleksei menaçait de l'étouffer, même si son attitude du moment était plutôt calme. Il se demandait comment il réagirait quand ces gardiens s'amuseraient à user de leurs pouvoirs avec lui... Ferait-il profil bas pour s'éviter le pire ou tiendrait-il tête au risque de se voir punit d'une horrible manière? Cruel dilemne auquel il n'avait hélas pas de réponses pour le moment. Sans doute la trouverait-il quand la situation se présenterait et peut-être plus vite que prévu. Son seul avantage par rapport à Alicya était qu'il n'avait guère à craindre qu'on tente de l'abuser sexuellement... Quoique, allez savoir dans ce genre d'endroit? Maussade et incommodé par ses pensées plus que désagréables, il se concentra sur sa tâche et des souvenirs affluèrent par dizaines... Il n'avait pas été la seule cible de son beau-père... Tout jeune, il avait apprit à rejoindre sa mère quand l'autre était endormi. Il l'avait vu en train de pleurer silencieusement, souffrant le martyr. Et il était venu la consoler et la soigner comme il le faisait maintenant. Il avait trop souffert de son impuissance d'antant pour encore supporter de l'être aujourd'hui. Qu'un seul gardien lève la main sur lui et il ne jurerait de plus rien.

Il sentit un léger contact sur son bras et baissa les yeux vers la main d'Alicya qui effleurait son bras et le plongeait dans un étrange émoi. C'était stupide... Ce n'était pas la première fois qu'une fille le touchait ainsi. Elle le remercia et avoua qu'elle avait honte de cet état, mais qu'elle préférait les coups aux cachots dont elle lui fit un rapide descriptif qui ne lui donna guère envie de s'y rendre non plus. La petite combattante baissait les armes et se laissait aller à un moment de faiblesse. Il y avait des moments où être fort devenait trop pesant.

- "Il n'y a pas à avoir honte... Quel choix s'offrait à toi? Les coups ou le cachot... N'importe laquelle de ces solutions est faite pour nous humilier de toute façon. Mais laisse-les se délecter de leur petit pouvoir. Cela ne durera pas indéfiniment."

Il eut un léger sourire et essuya doucement la larme de la jeune fille.

- "Tu n'as pas à avoir honte Alicya. Tu t'es montrée courageuse et digne, malgré tout. Et tant que tu conserveras ta dignité, ils ne gagneront pas."

Des pas de le couloir se fit entendre, des pas qui se dirigeait vers cette cellule. Le personnel soignant avait été appelé pour soigner une blessure sur une defictis, le coupable de cette ignominie n'était autre qu'un defictis du nom d'Alek.
Le garde s'adressa au gardien d'une voix calme lui demandant si l'auteur des blessures était toujours avec la jeune femme. Le gardien affirma que oui et il ouvrit la cellule laissant le medecin entrer avant de refermer dérrière lui;

Lucas était grand et fort, il avait une mine froide et sans expression, il comprit trés vite dans sa tête que le defictis qui était en train de soigner la jeune femme n'était pas l'auteur de ce cirque.

- Je suis medecin je vais la soigner, veuillez vous écartez un peu d'elle; On m'a raconté que vous étiez l'auteur de ce carnage mais je n'en crois pas un mot de toute façon.

Il s'approcha de la jeune femme et ouvrit une matlette noire, il extirpa une liquide gelé et visqueu et enfila des gants.

- Alycia? ceci est une crème réparatrice trés developpé.

La jeune femme ne le laissa pas terminé qu'il se fit rembarrer de plus belle.
Elle lui hurla dessus d'une voix mauvaise qu'elle le savait trés bien puisque la dernière fois qu'il l'avait écorché vive il l'avait déjà soigné avec cela. Le medecin ne releva pas la réponse de la jeune femme et commença a rapidemment la soigner tout en ajoutant.

- Ce sont des brutes épaisses de toute façon, écoutez restait calme je vais vous donner une chance de vous en aller de cette merde mais vous ne devrez le dire a personne. Je boss ici depuis tellement d'année que je part dans une semaine et je me fous du secret de cette prison horrible, j'en suis malade toutes les nuits.

Le medecin termina son travail et les cicatrices se mirent a se soigner presque toutes seule. La douleur partirait aussi rapidemment mais avec un peu plus de temps. LE medecin se relava et fit demi-tour remballant ses affaires.
Il se dirigea vers la porte d'entrée et a la dernière minutes il jeta une paire de clé sur le lit.

- Voilà c'est tout ce que je peux faire pour vous ..

LE medecin sortit de la cellule et la porte se referma, il quitta là le gardien et repartie le sourire au lèvres.

L'attention d'Aleksei fut attirée par des bruits de pas dans le couloir. Ceux-là, il ne les avait pas encore entendu. Chaque démarche était partculière et il pouvait dire qui approchait rien qu'en l'entendant marcher. De ce fait, il tourna la tête vers la porte, méfiant et vit un homme, assez grand et carré, entrer. Il avait une expression froide mais étrangement, il ne provoquait pas de réactions violentes chez le jeune homme. En revanche, il avait entendu le bref échange entre cet homme et le gardien et était totalement indigné de les entendre prler de lui comme de l'auteur des blessures d'Alicya. Il regarda l'homme et voulut protester, quand celui-ci le devanca, se présentant comme un médecin et lui exprimant ses doutes quand à son implication dans ceci. Surpris, Aleksei obtempéra, laissant faire le médecin. Il se fiait à son instinct et il accordait donc crédit à cet homme. Il se leva et s'écarta, s'adossant à un mur et regardant le médecin s'asseoir près de sa patiente.

- "Vous avez raison, ce n'est pas moi. Je ne sais pas qui vous a dit ça, même si j'en ai une idée, mais... Enfin, je ne ferais jamais ça à une femme."

Il se tut. Pourquoi se justifiait-il puisque l'homme savait déjà que ce n'était pas lui? Tout simplement parce qu'il était réellement choqué qu'on put l'accuser d'une chose pareille. Certes, il pouvait s'attaquer à un homme et le blesser, mais pas comme ça... pas gratuitement, par pur esprit sadique. Le médecin enfila des gants et sortit un pot de liquide visqueux qu'il étala sur le dos d'Alicya qui ne se fit pas prier pour déchainer sa colère sur l'homme. Homme qui le supporta stoïquement. Ses paroles suivantes firent dresser l'oreille à Aleksei qui le regarda avec intêret. Une chance de sortir d'ici? Mais pourquoi? Il eut la réponse rapidement : l'homme partait et se foutait des conséquences.

Il rangea son matériel et se leva, prêt à les laisser tous les deux. Il se dirigea vers la porte, puis se retourna et lança quelque chose sur le lit... Des clés! Incrédule, Aleksei dévisagea le médecin qui leur annonça que c'était tout ce qu'il pouvait faire, avant de sortir. La porte se referma sur les deux jeunes gens. Le Defectis s'aprocha du lit et prit les clés, se demandant si tout ceci n'était pas un piège... Puis, il regarda Alicya.

- "Il t'a soigné bien mieux que moi... Mais peut-on lui faire confiance pour autant?"

Aleksei avait envie de croire que certains ne pouvaient pas rester impassibles devant l'injustice qui frappait les Defectis...

Alycia entendit bien le bruit de la porte, et il comprit qu'on venait la voir, elle tourna vivement la têê et comprit qu'on avait envoyé un de ces medecins de pacotilles.
LA demoiselle resta cependant sur le dos encore sous le choc de cette maudite douleur qui ne voulait pas s'en aller. Le docteur prononça des drôles de paroles qu'alycia écouta d'une oreille.
Elle ne put tout de même retenir une vive protestation quand il joua le saint maritain avec sa fiole magique mais cela n'affecta le medecin qui fit son boulot et continua a tenir cet étrange discours.
Le medecin prit soin de ses blessures et bientôt seul de légère douleurs persistèrent encore.
Il avoua de drôle de chose et elle sentit même une point de dégout envers les gardiens et ceux de l'autre côté de la porte.
Il voulait les aider? mais pourquoi faire? pour qui, pouquoi il ferait une chose comme celle là.
Aides des Defictis aux risque de se faire descendre?

La jeune femme ne comprit pas mais avant même qu'elle ne lui pose une question, une paire de clé vinrent tomber sur le lut face a elle. aAlycia se redressa vivement mais la porte était déjà refermé et le medecin déjà loin. Immédiatement la jeune femme porta un regard sur alek qui semblait aussi surpris qu'elle.
il prit le trousseau de clé et se mit a parler tout aussi intelligemment qu'elle l'aurait fait.
La defictos se serra contre lui comme pour trouver du réconfort, elle arqua de telle manière que son corps entier se retrouva emprisonné dans les bras de l'homme qu'elle connaissait a peine.

- Je ne sais pas pourquoi il fait cela mais pourvu que ce sois pour la bonne cause

Elle plongea sin regard dans le sien

- Si c'est le cas nous devons nous sauver a la relève ...

Aleksei allait de surprises en surprises... Après l'aide du médecin, voilà qu'Alicya venait se lover contre lui, sans raison apparente, sinon celle de lui répondre. Il plongea dans le regard de la demoiselle qui lui annonça qu'il faudrait fuir à la relève... Tout ceci paraissait trop beau. Et il avait un mal fou à réflechir avec ce corps chaud niché contre lui. Il sr racla la gorge et murmura :

- "On devrait peut-être ne pas se précipiter... Tu connais la prison toi? Tu sais comment en sortir? Quels couloirs utiliser? Quoi faire une fois dehors?"

Son mal de tête le harcelait. Quel idiot, il aurait du en toucher deux mots au médecin! Et Alicya qui était un peu trop près... Enfin, beaucoup trop près. Il eut un petit rire un peu nerveux :

- "J'ai du mal à réflechir quand une jolie fille est aussi près.."

Il avala sa salive et demanda :

- "Es-tu en état de tenter quoique ce soit? Tu as quand même subit de sacrées choses... Il faudrait peut-être que tu te reposes."

Et lui aussi, par la même occasion, même s'il ne l'aurait avouer pour rien au monde. Pas de faiblesse chez le jeune homme, son orgeuil ne le lui permettait pas. Mais le contrecoup des évènements ne tarderait pas à se faire sentir... Et puis, il était incapable de se transformer comme la fois précédente et cela l'énervait au plus haut point. Il aurait été bien plus efficace s'il avait pu le faire! Là, il devrait se contenter de ses sens, de sa vitesse, de son agileté et de son endurance... Qui ne lui servaient pas à grand chose pour attaquer et tuer... Car oui, il avait bien l'intention de tuer quiconque lui barrait le passage...

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