Au sortir de cellule

Valerian prit appui sur le mur pour continuer son chemin le long du couloir. La porte de sa cellule était ouverte... Etonnant. Dans n'importe quel Hopitâl psychiatrique, les portes étaient fermées plutot deux fois qu'une. Quel était cet endroit ? Pourquoi l'avait-on encore enfermé ? Il n'avait jamais fait de mal à personne, il n'était pas dangereux. Des ébauches de souvenir lui revinrent à l'esprit. Un siège blanc en cuir, et un soleil. Un soleil énorme. Puis des hommes avec des blouses, penchés sur lui.

Merde...Qu'est-ce qu'ils m'ont fait ?

Il continua à avancer dans le long couloir, s'aidant toujours du mur pour ne pas tomber. Il ignorait combien de temps il avait passé immobile, mais en tout cas suffisamment pour que ses membres ne puissent plus le supporter.

Elle s'était isolée un peu, elle en avait assez de tout ça, il fallait que cela s'arrête. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux noirs et elle ne fit rien pour les retenir. Ses yeux c'était la seul chose qui montrait qu'elle était un monstre, en fait normalement il était bleu, d'un bleu magnifique et apaisant, où se reflètait une telle joie de vivre... enfin plus depuis qu'elle était ici, combien de temps, au juste ? Elle n'arrivait plus à s'en souvenir. En tout cas le produit qu'ils leur injectaient pour que leur pouvoir ne se manifeste pas faisait qu'elle avait cette couleur de désespoir au regard maintenant... ou peut être était-ce le marque du deuil de son ancienne vie ?

Elle entendit un bruit et elle essuya les traces sur ses joues d'un rever de la manche... dés fois que ce soit un gardiens, il ne fallait pas leur donné une seule occasion de s'en prendre à vous, jamais... elle attendit un peu angoissé, que celui qui marchait apparaisse. Et elle fut soulager de voir que ce n'était qu'un des siens. Elle parcourut tout de même la petite salle du regard et regarda également par dessus l'épaule du jeune homme pour voir q'il n'avait essayer de s'enfuir et si des gardiens ne le suivait pas, auquel cas il ne faudrait pas l'aider puisque cela équivaudrait à de la complicité et lui vaudrait sûrement un séjour au gouffre.

Aprés vérification, qu'ils étaient bien seuls tous les deux, elle s'approcha, il n'avait pas l'air super en forme, aussi la question "est-ce que vous sentez bien" lui sembla inutile tant on voyait que ce n'était pas le cas.
Elle le pris doucement par le bras et l'emmena tranquilement s'assoir.
" Venez, ça va aller. "
Sa gorge se serra sur les derniers mots, quel mensonge ! Ca n'allait pas aller du tout ! Les larmes réapparurent au coin de ses yeux mais cette fois elle ne les laissa pas couller, histoire de ne pas trop inquièter l'homme et puis surtout il fallait se méfier certains Défectis n'était en effet pas trés ... gentil pour employer un mot correcte.
Elle fit un sourire tranquille à l'inconnu, ayant oublier qu'avec la noirceur de ses yeux cela pouvait laisser penser qu'elle pouvait être dangereuse.